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Redécouvrons le passé:
XVIIe s. /Notre-Dame de Fourvière, gardienne de Lyon

Notre Histoire avec Marie

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XVIIe s.

Notre-Dame de Fourvière, gardienne de Lyon

Notre-Dame de Fourvière, gardienne de Lyon
La basilique actuelle de Notre-Dame de Fourvière, édifiée à l’initiative de milliers de Lyonnais, domine la ville depuis le XIXe siècle. Mais c’est depuis la plus haute antiquité que la colline de Fourvière – la colline qui prie, par opposition à la Croix-Rousse, la colline qui travaille – est un haut lieu de la vie spirituelle et culturelle de Lyon. C’est à Fourvière – là où saint Pothin a été martyrisé en l’an 177 – que les premiers chrétiens exprimèrent leur foi, se plaçant dès l’origine sous la protection de Marie. Nous vous présentons ici cinq dates qui ont particulièrement marqué ce lieu depuis le XVIIe siècle.
L’équipe du rectorat de la basilique de Fourvière
L’équipe du rectorat de la basilique de Fourvière
1642. La peste ravage Lyon, rien ne semble pouvoir arrêter l’épidémie. Les responsables de la ville, les échevins, se tournent vers Marie pour que cesse le fléau et décident de monter en pèlerinage à Fourvière le 7 avril. Il s’y trouve une petite chapelle bâtie au XIIe siècle sur les ruines du vieux forum romain (dont le nom même serait l’origine du mot Fourvière, Forum vetus), dédiée dans un premier temps à saint Thomas Becket, martyrisé en Angleterre peu de temps avant, puis à la Vierge Marie. Ce pèlerinage ayant eu lieu, il est choisi de le perpétuer annuellement. Le 12 mars 1643, un vote de l’assemblée des échevins voue la ville entière à Marie et entérine un pèlerinage annuel fixé au 8 septembre, jour de la Nativité de la Vierge. Promesse est faite de venir chaque année, en corps constitué, avec un gros cierge et un écu d’or en offrande à la chapelle de Notre-Dame de Fourvière (un vitrail de la chapelle rappelle cet événement). Depuis, chaque année le 8 septembre, la municipalité reste fidèle au rendez-vous pour le renouvellement de ce vœu. Désormais, le maire de Lyon offre au cardinal une médaille de la ville tandis qu’une paroisse de Lyon remet un grand cierge qui brûle à toutes les messes jusqu’au 8 décembre, signe de la prière et de l’action de grâce de tous les fidèles.  

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1832
. C’est cette fois une autre maladie, le choléra, qui fait ravage en France et qui menace la ville de Lyon. Cette dernière se tourne une fois encore vers la Vierge Marie et lui confie sa détresse. Par chance, l’épidémie s’arrêtera aux portes de Lyon. Un grand tableau réalisé par le peintre Victor Orcel placé au-dessus de la porte d’entrée de la basilique rappelle cet événement. On y voit la ville de Lyon figurée par une femme agenouillée aux pieds de la Vierge et la suppliant d’éloigner ce fléau. Autour d’elle, les saints patrons et protecteurs de la ville : saint Jean le Baptiste, saint Pothin, saint Irénée et, bien sûr, sainte Blandine unissent leur intercession à celle de la Vierge : c’est toute l’Église qui est en quelque sorte convoquée pour obtenir du Seigneur que la ville soit épargnée par l’épidémie.


1852.
Au milieu du XIXe siècle, l'église de Fourvière, et notamment son clocher, menace de tomber en ruine. Les travaux de restauration commencent en 1849. Au sommet du nouveau clocher, le cardinal Maurice de Bonald, archevêque de Lyon, autorise en 1851 l’érection d’une statue monumentale de la Vierge Marie, connue désormais sous le nom de « Vierge dorée ». L'inauguration, en souvenir du vœu des échevins, est prévue pour le 8 septembre 1852. Mais les intempéries provoquent une inondation de la Saône et un retard de la livraison de la statue. La fête est repoussée au 8 décembre, jour de la fête de l'Immaculée Conception, dont le dogme ne sera proclamé que deux ans plus tard en 1854 par le pape Pie IX. Quand arrive ce jour, de nouveau à cause du mauvais temps, le feu d’artifice qui devait accompagner l’inauguration de la statue est annulé ; mais les Lyonnais, en signe de piété et avec une belle inspiration, allumèrent des lumignons sur les appuis des fenêtres. Voici donc l’origine des illuminations du 8 décembre à Lyon, universellement connues sous le nom de « Fête des Lumières », qui attirent chaque année des milliers de visiteurs et de fidèles. Ces festivités mariales culminent aujourd’hui dans la grande procession conduite par le cardinal, depuis la primatiale Saint-Jean jusqu’à la basilique Notre-Dame de Fourvière. Étalée sur 3 jours, la célébration du 8 décembre se double depuis une dizaine d’années, à l’initiative de l’actuel cardinal Philippe Barbarin, d’une mission d’évangélisation dans les rues et les églises du centre-ville auprès des visiteurs et des touristes venus pour la circonstance à Lyon.


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1870.
L’invasion prussienne menace Lyon. Une fois de plus, les Lyonnais se tournent vers Marie et, le 8 octobre 1870, ils formulent un vœu dont la promesse est plus substantielle : reconstruire à frais nouveaux l’antique sanctuaire, à proximité immédiate de la chapelle Saint-Thomas. Alors, les Prussiens s’arrêtent à Mâcon (Saône-et-Loire) à 72 km au nord de Lyon ! Aussitôt, une grande souscription est lancée pour la réalisation de cette promesse. Les travaux, confiés d’abord à l’architecte Pierre Bossan (1814-1888), converti par sa rencontre avec le saint curé d’Ars, puis à Louis Sainte-Marie Perrin (1835-1917) commencent dès 1872. La première pierre, bénie par le pape Pie IX, est posée le 8 novembre 1872. La nouvelle église est consacrée le 16 juin 1896 ; l’année suivante, le 16 mars 1897, le Saint-Père Léon XIII lui confère le titre de basilique mineure et l’on ne parle plus désormais que de la basilique Notre-Dame de Fourvière. La trace de la générosité des fidèles pour l’accomplissement de ce vœu est notamment visible dans la crypte, où les noms de toutes les paroisses du diocèse (selon son extension de l’époque, correspondant à l’ancien département de Rhône-et-Loire, avant la création du diocèse de Saint-Étienne en 1970) restent gravés sur les frises en pierre rouge qui courent le long des murs et des colonnes. Dans la décoration intérieure de la basilique, deux grandes mosaïques de la nef font écho à l’intercession puissante de la Vierge qui s’est manifestée en 1870 en faveur des Lyonnais : la mosaïque représentant la bataille de Lépante (1571) où la prière des Romains autour du Pape fut exaucée et la menace ottomane repoussée. Une autre mosaïque représente le vœu du roi Louis XIII en 1638 qui implorait la Vierge pour que le Seigneur accorde un héritier à la couronne et que soit préservée la paix civile ; la naissance du futur Louis XIV manifesta, là encore, l’attention bienveillante de Marie envers ceux qui l’invoquent avec foi.


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1986.
Le saint pape Jean-Paul ll est en visite à Lyon, acclamé par les Lyonnais ainsi que par une foule de fidèles venus de toute la région et bien au-delà. À l’occasion de cette visite, il monte à Notre-Dame de Fourvière confier à l’intercession de la Vierge l’espérance d’un nouvel élan chrétien et missionnaire en France et à Lyon en particulier, avant de rejoindre les jeunes rassemblés dans le stade de Gerland. Pour commémorer cet événement, une statue monumentale du saint Pape a été érigée en octobre 2016 sur le parvis de la basilique à l’occasion du trentième anniversaire de son passage. Jean-Paul II y est représenté marchant à la rencontre des fidèles – peut-on imaginer – avec un bel élan, écho de sa fougue apostolique.


Fourvière aujourd’hui.
Plus de deux millions de visiteurs « montent » chaque année à Fourvière (grâce notamment au funiculaire), d’où ils découvrent un panorama unique qui va de la ville de Lyon jusqu’au Mont-Blanc (Haute-Savoie). Ils en font ainsi l’un des sanctuaires et des sites touristiques les plus fréquentés de France, et le premier site touristique de la région Rhône-Alpes. La basilique fait partie du site lyonnais inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998. Elle est classée monument historique depuis le 25 mars 2014. Sanctuaire et lieu de pèlerinage, la basilique de Fourvière est aussi un lieu de culture : plusieurs concerts de musique sacrée ou classique sont proposés chaque année dans la crypte de Fourvière. Des conférences, tant sur des thèmes spirituels que culturels et historiques sont également proposées à Fourvière. Tous les jours, plusieurs offices sont célébrés et un accueil personnel est offert en permanence.
Compléments
Sources documentaires

3 propositions pour construire l'avenir

Les 3 propositions que Notre Histoire avec Marie a faites le samedi 21 juillet 2018.

Engagement

Je regarde une vidéo sur la
basilique Notre-Dame de Fourvière.

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Quel rapport y a-t-il entre la France et le christianisme ? 
Je découvre la réponse de Dominique Ponnau.

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pour obtenir la paix.

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