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Redécouvrons le passé:
100 /La Provence, première terre d’évangélisation en France

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La Provence, première terre d’évangélisation en France

La Provence, première terre d’évangélisation en France
La première évangélisation de la France est passée par la Provence et elle est venue très tôt, parce qu’elle a été portée par des témoins directs de la vie du Christ. Aujourd’hui encore subsistent dans toute la région les traces et le culte de cet ensemencement originel qui a eu une grande fécondité.
La naissance « officielle » du Christianisme en Provence date du concile d’Arles, réuni en 314 par l’empereur romain Constantin 1er, après qu’il avait fait admettre et reconnaître le Christianisme dans l’Empire romain en 313 par l’édit de Milan. Avant cela, autour de 304, la Provence a connu, sous le règne de l’empereur Dioclétien, des persécutions dont les effets ont heureusement été limités par les actions courageuses de Constance Chlore, père de Constantin et co-empereur de Gaule. Ces persécutions, dont a été victime par exemple saint Victor de Marseille, témoignent elles-mêmes de la présence et de l’organisation des communautés chrétiennes, attestées bien avant le IVe siècle, par divers documents évoquant l’activité en Provence, de prêtres, diacres, exorcistes et évêques.

La naissance du Christianisme en Provence est en réalité un phénomène progressif. Il s’est développé certainement dès le Ier siècle, après les premières persécutions qui ont contraint les Chrétiens de Palestine à l’exil : elles peuvent dater de la période de troubles qui suivit la destitution de Ponce Pilate par l’Empereur Tibère en l’an 36, ou d’Hérode Agrippa, au moment du martyre de Jacques le Majeur attesté par les Actes de Apôtres (Ac 12,2) en 42-44. L’affirmation de cette présence continue du Christianisme en Provence à partir du premier siècle de notre ère ne repose pas sur des preuves absolues, qu’on serait bien en peine de trouver après tant de siècles et toutes les destructions provoquées par les persécutions romaines mais aussi par les grandes invasions, les Sarrasins, les guerres de religion, la Révolution et les mesures de 1905 qui se sont attaqués directement à ce patrimoine. Nous disposons cependant de puissants indices convergents qui témoignent de cette antique réalité dans de très nombreux sites de Provence, comme en aucune autre région de France.

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Les traces de cette présence chrétienne antique sont très nombreuses. Elles se rapportent aux vies de Marie-Madeleine, sainte patronne de la Provence, de sa sœur Marthe et de son frère Lazare, le « ressuscité », qui est depuis toujours considéré comme le premier évêque de Marseille, ainsi que de leurs compagnons : Maximin, Marie-Salomé, Marie-Jacobé, Sarah, Marcelle... qui furent tous des contemporains du Christ. Arrivés par bateau selon la tradition antique aux Saintes-Maries-de-la-Mer, les signes de leur passage en Provence sont nombreux, cohérents et de nature variée en beaucoup de lieux comme à Marseille et aux Aygalades (Marie-Madeleine, Lazare), à Tarascon (Marthe), à Aix-en-Provence (Maximin, réputé premier évêque, et Sidoine, réputé second évêque), à la Sainte-Baume (Marie-Madeleine), à Pignans (Nymphe, sœur de Maximin), à Apt (sainte Anne), à Saint-Maximin (Marie-Madeleine, Maximin) où la Basilique Sainte Marie-Madeleine est considérée comme le troisième tombeau de la Chrétienté après le Saint-Sépulcre de Jérusalem et ceux des Apôtres Pierre et Paul à Rome. L’étude récente du sarcophage et la datation des reliques très exceptionnelles de Marie-Madeleine sont comme une confirmation des traditions orales et des écrits à ces sujets, en cohérence avec toutes les autres reliques, les traditions et la toponymie. Aucune autre région du monde ne revendique d'ailleurs ces saints importants.

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D’autres vies de saints s’inscrivent aussi dans la même période, au Ier siècle. Par exemple celle du chevalier Torpès Caius Silvius Torpetius, martyrisé sous Néron, et qui donnera son nom à la ville de Saint-Tropez. Converti selon la tradition au Christianisme par l’apôtre saint Paul de Tarse dont il assure la garde durant sa captivité à Rome, il affirme sa foi en présence de Néron lors de l’inauguration du temple romain de Diane de Pise. Néron le fait flageller mais la colonne à laquelle Torpès est attaché se brise, tuant son bourreau Satellicus. Furieux, l’empereur romain le fait alors livrer aux fauves mais le lion et le léopard se couchent aux pieds de l’homme. En 68, Torpès est finalement décapité.

Par ailleurs, c’est vraisemblablement sous Marc-Aurèle (161-180) que les Marseillais Volusianus et Fortunatus ont été persécutés, à la même époque que les persécutions de 177 à Lyon dont l’évêque Pothin, Blandine et ses compagnons sont victimes, ce qui suppose aussi l’existence de communautés déjà bien implantées.

D’autres découvertes plus récentes sont venues confirmer ces éléments. On sait aujourd’hui par exemple que les légions romaines opérant en Terre Sainte et en Syrie pendant la vie du Christ et les années suivantes étaient composées d’une large majorité de Gaulois issus principalement de « la Narbonnaise », l’ancienne dénomination de la Provence élargie. L’encadrement était constitué d’officiers fortement liés à la Provence à l’image de Germanicus, né à Lyon, qui « entouré de Gaulois » installe la domination romaine en Judée. L’épouse de Ponce Pilate, Claudia Procula était provençale. Beaucoup de ces légionnaires reviendront s’installer en Provence. Combien ont été témoins de la vie et de la mise à mort du Christ ? Combien ont vécu les « évènements » antérieurs et postérieurs au ministère du Christ ?

Il semblerait que le culte à Marie ait commencé à Marseille avant même son Assomption

Par ailleurs, les recherches montrent aussi que les cultes à Marie et à sa mère Anne étaient très précoces en Provence. Il semblerait que le culte à Marie ait commencé à Marseille avant même son Assomption. Il s’est en tout cas vite imposé face à celui de Diane, Apollon, Minerve, Jupiter puisque la Vierge a très vite occupé les sommets des sept collines de Marseille à la place des monuments païens importants qui s’y trouvaient. Très vite, la ville a honoré Notre-Dame des Confession et Notre-Dame La Major (nom de la première cathédrale de Marseille louée pour sa magnificence), des titres qui montrent toute la considération donnée à Marie dès les premières heures du Christianisme. Aujourd’hui encore, le nombre et l’importance des lieux consacrés à la Bonne Mère, à Notre-Dame ou à la Madone sont considérables en Provence. Une quinzaine d’entre eux sont particulièrement connus parmi lesquels Notre-Dame de la Garde à Marseille, ou Cotignac.

Si le IVe siècle est le « brillant siècle du Christianisme en Provence » avec les deux grands phares des abbayes de Marseille Saint-Victor et de Cannes-Lérins, avec la Primatie d’Arles et son influence sur les églises de Gaule avec des évêques, des abbés et des théologiens provençaux de premier rang (le monachisme est venu en Gaule par la Provence, avec saint Jean Cassien notamment), tous les indices mentionnés dans cet article témoignent que la Provence a été la première région à accueillir le Christianisme en France ; ce qui est finalement très logique d’un point de vue géographique, compte tenu de la position particulière du port de Massilia (Marseille). Il est clair qu’en apparaissant à Cotignac, la Vierge Marie a parfaitement choisi le lieu et le moment où elle distribuerait ses grâces...

Il est donc important de prendre conscience que cette première évangélisation de la France est venue très tôt et qu’elle a été portée par un grand nombre de témoins directs de la vie du Christ.
Compléments
Sources documentaires

3 propositions pour construire l'avenir

Les 3 propositions que Patrick Verlinden a faites le samedi 6 février 2016

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