La date très symbolique accrédite l’importance de l’événement.
L’apparition de la Vierge intervient une année avant le Concile d’Éphèse, pendant lequel se précisera la foi de l’Église en ce qui concerne le mystère de l’Incarnation. Comme elle le fera souvent dans l’histoire, la Vierge Marie prépare les cœurs car beaucoup de ses manifestations correspondent à un événement ecclésial : c’est à la fin de ce concile qu’elle sera proclamée « Theotokos », Mère de Dieu.
Dès lors, l’évêque installe son siège épiscopal dans ce nouveau lieu.
C’est un signe de plus de la dimension extraordinaire de cet événement. Peu à peu, Le Puy devient le plus grand sanctuaire marial de toute la chrétienté occidentale. Il est « le Lourdes » du Moyen Âge. C’est en tant qu’évêque de ce haut lieu marial en 950 que Godescalc entreprend le pèlerinage vers le tombeau de l’apôtre saint Jacques à Compostelle, manifestant ainsi le lien très fort qui existe entre la Vierge Marie et les apôtres, entre la Vierge Marie et l’Église. Le Puy devient ainsi l’un des principaux points de départ du pèlerinage à Compostelle.
La grande prière du Salve Regina a été composée au Puy-en-Velay.
C’est ici en effet que l’évêque Adhémar de Monteil écrit au tout début du second millénaire « l’antienne du Puy », le Salve Regina, complété plus tard, selon la tradition par saint Bernard qui y ajoute la dernière phrase. Pendant tout le Moyen-âge, des papes, des rois (dont saint Louis) effectuent leur pèlerinage, mais aussi de simples fidèles parmi lesquels Isabelle Romée, la mère de Jeanne d’Arc, invitée par sa fille à faire le grand Jubilé de 1429 pour demander à la Vierge du Puy de soutenir son action pour la France.
Au Puy : les fidèles aiment prier pour la France, fidèles au vœu de Jeanne d’Arc.
C’est encore plus vrai depuis que Monseigneur de Molhon, soutenu par tous les évêques de France, a décidé de faire construire la grande statue « Notre Dame de France » en 1860. Elle est à cette époque la plus grande statue au monde. Aujourd’hui, 500 000 fidèles viennent chaque année dans la cathédrale pour se confier à la Vierge Noire ou pour effectuer le pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils peuvent gravir l’imposante volée de marches pour entrer par l’escalier « du ventre » (102 marches) dans le sanctuaire, vivre une nouvelle naissance et renouveler ainsi les promesses de leur baptême.
Le grand Jubilé du Puy sera célébré cette année et le suivant en… 2157 !
Cette année est donc votre seule chance de participer à cet événement qui, depuis le début du second millénaire, est institué lorsque le 25 mars, jour de l’Annonciation, coïncide avec le Vendredi Saint. Cette coïncidence de date unit l’Incarnation avec la Rédemption, le « oui » de Marie à l’Annonciation et le « oui » de Marie à la Croix.
L’apparition de la Vierge intervient une année avant le Concile d’Éphèse, pendant lequel se précisera la foi de l’Église en ce qui concerne le mystère de l’Incarnation. Comme elle le fera souvent dans l’histoire, la Vierge Marie prépare les cœurs car beaucoup de ses manifestations correspondent à un événement ecclésial : c’est à la fin de ce concile qu’elle sera proclamée « Theotokos », Mère de Dieu.
Dès lors, l’évêque installe son siège épiscopal dans ce nouveau lieu.
C’est un signe de plus de la dimension extraordinaire de cet événement. Peu à peu, Le Puy devient le plus grand sanctuaire marial de toute la chrétienté occidentale. Il est « le Lourdes » du Moyen Âge. C’est en tant qu’évêque de ce haut lieu marial en 950 que Godescalc entreprend le pèlerinage vers le tombeau de l’apôtre saint Jacques à Compostelle, manifestant ainsi le lien très fort qui existe entre la Vierge Marie et les apôtres, entre la Vierge Marie et l’Église. Le Puy devient ainsi l’un des principaux points de départ du pèlerinage à Compostelle.
La grande prière du Salve Regina a été composée au Puy-en-Velay.
C’est ici en effet que l’évêque Adhémar de Monteil écrit au tout début du second millénaire « l’antienne du Puy », le Salve Regina, complété plus tard, selon la tradition par saint Bernard qui y ajoute la dernière phrase. Pendant tout le Moyen-âge, des papes, des rois (dont saint Louis) effectuent leur pèlerinage, mais aussi de simples fidèles parmi lesquels Isabelle Romée, la mère de Jeanne d’Arc, invitée par sa fille à faire le grand Jubilé de 1429 pour demander à la Vierge du Puy de soutenir son action pour la France.
Au Puy : les fidèles aiment prier pour la France, fidèles au vœu de Jeanne d’Arc.
C’est encore plus vrai depuis que Monseigneur de Molhon, soutenu par tous les évêques de France, a décidé de faire construire la grande statue « Notre Dame de France » en 1860. Elle est à cette époque la plus grande statue au monde. Aujourd’hui, 500 000 fidèles viennent chaque année dans la cathédrale pour se confier à la Vierge Noire ou pour effectuer le pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils peuvent gravir l’imposante volée de marches pour entrer par l’escalier « du ventre » (102 marches) dans le sanctuaire, vivre une nouvelle naissance et renouveler ainsi les promesses de leur baptême.
Le grand Jubilé du Puy sera célébré cette année et le suivant en… 2157 !
Cette année est donc votre seule chance de participer à cet événement qui, depuis le début du second millénaire, est institué lorsque le 25 mars, jour de l’Annonciation, coïncide avec le Vendredi Saint. Cette coïncidence de date unit l’Incarnation avec la Rédemption, le « oui » de Marie à l’Annonciation et le « oui » de Marie à la Croix.
Compléments
Le chantier de la première église est daté de la fin du Ve siècle.
C’est l’œuvre conjointe de l’architecte Scutaire et de l’évêque Evodius. À cette époque, on mentionne la guérison d’une « noble matrone » à qui la Vierge apparaît à son tour : un fait authentifié par l’évêque du temps.
Voici le récit fondateur retenu pour l’événement :
« À cette époque, j’étais dans les tourments de la souffrance, durement éprouvée par la maladie, alitée, paralysée. Les soins de la médecine ne pouvaient rien pour moi et je n’attendais que la mort. Alors que je m’endormais, je vis un homme debout près de moi qui paraissait s’intéresser à ma santé. Le messager m’engagea à me lever et à monter bien vite sur la montagne appelée « Podium » : le Puy. Sur cette montagne, ajouta l’homme qui se tenait près de moi, j’aurais une vision telle que si j’avais la foi, elle me rendrait la santé. À mon réveil, aidée par les miens, j’entrepris la montée du Rocher. Avec bien des peines et des difficultés, je progressais peu à peu vers le haut de la montagne. Là se trouvait une pierre, près de laquelle, épuisée par l’effort et la maladie, je me laissais tomber. Soudain autour de la pierre, je vis une multitude de saints esprits répandus en forme de couronne et au milieu siégeait une reine, sur qui rayonnait un diadème d’un éclat divin. Et je demeurais stupéfaite me demandant qui était cette reine. Comme je continuais à m’interroger sur la vision, quelqu’un de son entourage me dit : « Elle est la reine, la dame du ciel et de la terre. Choisissant ce lieu pour en faire sa demeure, elle y établira d’une façon spéciale la gloire de son nom », et la voix ajouta : « À toi en témoignage de cette vision, la reine t’accordera la guérison que tu sollicites. »
Six siècles avant le Mont-Saint-Michel, le sanctuaire du Puy devient un centre spirituel d’importance.
Charlemagne (+ 814), reçu par l’évêque Rorice II, son fils, Louis-le-Débonnaire (+ 840), roi des Francs, puis son petit-fils, Charles le Chauve (+ 877), accompagné de son épouse Richilde, seraient les premiers pèlerins « politiques » du Puy. Ils sont suivis par Eudes (+ 898), roi de France. Charlemagne érige le Puy en métropole régionale de son empire, où il collecte le denier de saint Pierre.
À cette époque, les premiers travaux d’agrandissement de l’église primitive sont en voie d’achèvement. En 919, Adalard, évêque du diocèse, enrichit l’église par le don d’un livre enluminé. En 923, Guillaume, comte du Velay, offre des terrains sur lesquels est érigé le cloître primitif. En 950, Godescalc, évêque du Puy, se rend à Saint-Jacques-de-Compostelle, devenant le premier pèlerin de Saint-Jacques non-hispanique, créant un lien fort entre les deux sanctuaires (Via Podensis). En 993, des moines Bénédictins s’installent à demeure. En l’an mil, le duc de Guyenne donne métairies et étangs aux moines. En 1062, le comte d’Armagnac s’engage à verser une redevance annuelle au Puy. Le Saint-Siège approuve cet essor. En 1030, une bulle du pape Léon IX (+ 1054) soustrait l’évêque du lieu à toute juridiction métropolitaine (mesure réitérée en 1105 et en 1145). En 1041, Rome accorde le « pallium », ornement liturgique réservé aux archevêques, à l’évêque du Puy « par respect pour la Bienheureuse Glorieuse Vierge Marie », faisant de ce prélat un personnage puissant et respecté. Le pape Léon IX parle de l’endroit comme le « plus illustre qui soit en France ».
Un pèlerinage universel.
On vient au Puy de partout. On affirme parfois que ce pèlerinage concerne les « grands de ce monde ». C’est faux. Des croyants issus de tous les milieux s’y rendent au fil des siècles. Certes, les sources historiques décrivent avant tout les cérémonies organisées en l’honneur de dignitaires de l’Église et des souverains.
Mais les chiffres parlent d’eux-mêmes : à l’occasion du Jubilé de 1407, on dénombre plusieurs victimes parmi la foule de pèlerins. Jean Juvénal des Ursins parlera de 200 morts dans son Histoire de Charles VI. En 1418, 33 personnes meurent piétinées dans une foule de 200 000 pèlerins réunis au Puy pour le rétablissement de la paix en France. En 1502, 4000 prêtres confessent nuit et jour. En 1513, des mesures de sécurité sont adoptées ; une seule victime est à déplorer. Les jubilés de 1633 et de 1644 rassemblent des dizaines de milliers de croyants. En 1701, « l’affluence fut plus grande que jamais », explique Armand de Béthune, évêque du Puy. En 1712, 30 000 personnes se pressent aux cérémonies du nouveau jubilé. En 1785, le jubilé attire 80 000 personnes. C’est au XIXe siècle, plus de 1200 ans après la fondation du premier sanctuaire, que les records sont battus : 150 000 pèlerins en 1842 et près du double en 1853 !
Quatre facteurs au moins expliquent la pérennité du lieu.
1. L’extraordinaire ferveur mariale transmise de génération en génération dans la région ;
2. L’occupation puis la gestion du pèlerinage par les familles religieuses : les Dominicains en 1221 (avec, à leur tête, leur fondateur ! En 1447, les Frères prêcheurs sont 1800), les Carmes (1286), les Clarisses (140), les Jésuites (1588), les Dominicaines (1605), les Capucins (1607), les Visitandines (1630)...
3. Le soutien sans faille des autorités politiques : depuis Charlemagne, Le Puy est considéré comme un espace de prière incontournable. Des générations d’empereurs, de rois et de reines ont honoré les lieux de leur présence et offert de précieux cadeaux : en 1558, la municipalité de Toulouse y expédie par le biais de députés des cierges frappés aux armes du Puy ; en 1825, le roi de France Charles X offre deux magnifiques épistoliers ; en 1832, la ville de Saint-Étienne fabrique une robe magnifique servant à vêtir la statue de Notre-Dame ; en 1839, Louis-Philippe, y expédie 24 pièces ornementales pour la décoration de l’église ; en 1840, Mgr de Bonald, alors évêque du Puy, offre à ses ouailles un reliquaire gothique et deux candélabres ; en 1842, la reine Marie-Amélie, épouse de Louis-Philippe, passe commande d’une décoration d’autel d’un prix élevé. En 2010, une statue de Saint Jacques de Compostelle,réalisée par Dominique Kaeppelin, est installée au sommet des escaliers de la cathédrale, pour marquer le début de la Via Podiensis vers Compostelle.
Mais les biens matériels ne sont pas tout. Le clergé contribue aussi à la prospérité religieuse du sanctuaire. Le 15 août 1095, le pape Urbain II (+ 1099) annonce la première croisade et charge Adhémar de Monteil (+ 1098), évêque du Puy, principal auteur du Salve Regina, d’en organiser les préparatifs, puis le nomme légat pontifical. En 1148, son successeur, Elie de Lestrange, indique aux évêques réunis au concile de Clermont que les pèlerins du Puy bénéficient depuis longtemps d’une indulgence pontificale, chaque fois que l’Annonciation coïncidait avec le Vendredi saint. En 1817, après la tourmente révolutionnaire, le Saint-Siège accorde pour la seconde fois le pallium à l’évêque du Puy. En 1862, Napoléon III inscrit les lieux aux Monuments historiques. En 1998, l’UNESCO éleva le site au patrimoine mondial de l’humanité.
4. La présence séculaire de plusieurs confréries au service des fidèles : vers 1280, par exemple, la confrérie des Pénitents blancs voit le jour afin de mettre hors d’état de nuire les « routiers », bandits agressant les pèlerins depuis le milieu du XIIe siècle. Meilleure sécurité, aide alimentaire et spirituelle, organisation des obsèques, accompagnement des pèlerins, les confréries du Puy exercent un rôle important dans l’histoire du site.
Les grands noms qui se sont rendus au Puy.
Outre Charlemagne et ses successeurs, rares sont les rois de France au Moyen-âge à ne pas être pèlerins du Puy : Philippe Auguste (+1223), saint Louis (+ 1270) s’y rend deux fois avec son épouse, la reine Marguerite de Provence, et sa mère, Blanche de Castille où, en 1254, il lègue un morceau de la couronne d’épines de la Passion, Philippe III le Hardi (+ 1285) en 1282 (il offre aux fidèles une parcelle de la Vraie Croix), Philippe le Bel (+ 1314), Charles VI (+ 1422) en 1393, pour y guérir de sa folie, Charles VII (+ 1461, à plusieurs reprises). Louis XI (+ 1483) s’y rend trois fois (en 1470, avec son épouse Charlotte de Savoie, puis en 1475 et 1476). Charles VIII (+ 1498), François Ier (+ 1547), avec, à ses côtés, Eléonore d’Autriche, le nonce Léon de Médicis, le maréchal de Montmorency, etc. Bertrand Du Guesclin (+1380), connétable de France, repose dans l’église des Dominicains, au pied du mont Anis.
Les princes étrangers sont du voyage. En 1182, Alphonse VI d’Aragon et Raymond de Toulouse font la paix sur l’autel de l’église. En 1294, Louis II, roi de Naples, y accompagne sa mère, Yolande d’Aragon. En 1516, Jean Stuart, régent d’Écosse, y remercie la Vierge de sa guérison inattendue...
Des religieux célèbres comptent dans les rangs des pèlerins. Des papes : en 1095, Urbain II est le premier successeur de saint Pierre à venir au Puy ; suivent Calixte II et Gélase II dans la première moitié du XIIe siècle ; puis Innocent II en 1130, Alexandre III en 1162...
Ajoutons-y saints et fondateurs d’ordres : saint Odon (+ 942), puissant abbé de Cluny ; saint Dominique (+ 1221) ; saint Étienne de Muret (+ 1124), fondateur de la congrégation de Grandmont ; saint Antoine de Padoue (+ 1231), ami de saint François d’Assise ; saint Hugues de Grenoble (+ 1132), évêque et compagnon de saint Bruno ; saint Pierre le Vénérable (+ 1156), abbé pendant 34 ans. Au XVe siècle, saint Vincent Ferrier (+ 1419), prédicateur catalan, et conseiller du Pape, prend la route du Velay, précédé d’une centaine de religieux pénitents… Plus tard, sainte Agnès de Langeac (+ 1634), saint François Régis (martyre en 1820), et tant d’autres honorent le site de leur présence. Quant à Jean-Jacques Olier, grande figure du XVIIe siècle, il se rend au Puy en 1652 et 1655 où il y déclare : « Je suis dans un lieu où je finirais ma vie avec joie, au pied de Notre-Dame du Puy, à laquelle je suis redevable de toutes sortes de grâces. »
Les processions de la statue de Notre-Dame du Puy, destinées à faire cesser les épidémies, les guerres, les calamités en tous genres, sont courantes : citons celles de 1374, 1404 et 1420, pendant la guerre de Cent Ans ; 1468 pour ramener la paix dans le royaume de Louis XI ; 1469 pour obtenir un héritier du trône ; 1480 et 1503, pour stopper la peste ; 1512, pour mettre fin aux guerres d’Italie ; 1525, pour la libération de François Ier ; 1575 pendant les guerres de Religion, pour mettre un terme aux conflits entre catholiques et protestants ; 1630, 1723, pour remercier Dieu et Marie de la baisse de la mortalité, puis 1757 pour la santé de Louis XV...Enfin, les jubilés rythment la vie locale : 1407, 1418, 1429, 1440, 1502, 1524 (on y dénombre des pèlerins italiens, grecs et espagnols), 1622, 1633, 1644, 1701, 1785, 1842, 1853, 1864, 1910, 1921, 1932, 2005.
La Cathédrale du Puy-en-Velay.
Haute de 132 mètres, la cathédrale aurait été érigée sur l’emplacement d’un lieu de culte gaulois. Sur le plan étymologique, le mont Anis, lieu des apparitions et des guérisons, évoque la déesse païenne Ana. Les archéologues ont retrouvé un menhir vénéré par les Gaulois, enchâssé dans les bâtiments du grand séminaire. Derrière l’abside de la cathédrale, on a découvert une arrivée d’eau actuellement tarie : une « fontaine » pré chrétienne jadis vénérée ; une inscription latine du XIe siècle est visible sur un mur de la cathédrale : « Eau soulageant les malades quand l’art d’Hippocrate est vain ! »
En fait, l’abside et le carré du transept de la future cathédrale sortent de terre dès le début du XIe siècle. Le chantier est poursuivi au siècle suivant, mêlant avec grâce architecture romane et influences byzantines, avec l’achèvement de six coupoles et du cloître, restauré entre 1850 et 1857 par le célèbre architecte Viollet-le-Duc.
Malgré quelques travaux de rénovation entrepris au XVIIIe siècle, cet édifice a traversé l’histoire jusqu’au XIXe siècle. De 1844 à 1870, on en démolit une partie, reconstruite à l’identique.
La statue miraculeuse de Notre-Dame du Puy.
Ses origines donnent lieu à des débats. Certains affirment qu’elle est vénérée par les fidèles dès 980/990. On en détecterait la présence vers 1096 lorsque Raimond de Saint-Gilles, comte de Toulouse, fit une vaste donation à la cathédrale. Selon d’autres, cette œuvre « immémoriale » aurait été remplacée par une représentation offerte par saint Louis en 1254, à l’occasion de son pèlerinage au Puy. L’objet serait d’autant plus précieux qu’il s’agirait d’une œuvre provenant d’Orient, rapportée lors de la septième croisade. Une telle origine n’est pas confirmée par la documentation. Aucun chroniqueur du temps ne mentionne une quelconque statue palestinienne.
Plus sérieusement, la confrérie locale des Pénitents blancs frappe une médaille à l’effigie de Notre-Dame du Puy en 1182 : la ressemblance avec la première statue est frappante. De toute évidence, c’est une œuvre médiévale, vraisemblablement du XIe siècle.
Mais les notes les plus intéressantes proviennent de Faujas de Saint-Fons, géologue, voyageant en Auvergne en 1778. Il indique que la statue est une Vierge à l’enfant de 72 cm de hauteur, taillée en ronde bosse dans un bois dur, recouverte d’une toile marouflée, vêtue d’un « grand manteau d’étoffe d’or ». Selon lui, Marie porte l’enfant sur ses genoux, tourné vers les fidèles, sans bénir ni porter un évangile. Une couronne dorée, ornée de camées et de gemmes et surmontée d’une colombe, ceint la tête de la Vierge, habillée d’une tunique rouge. L’ensemble évoque la statue de Sainte-Foy-de-Conques (Rouergue), exprimant la grande influence de Notre-Dame du Puy à travers la France médiévale. Cette statue dite en forme de « cloche » a largement influencé celle de Notre-Dame du Port à Clermont.
Cette Vierge noire fut présente sur le maître-autel jusqu’au 8 juin 1794, date à laquelle elle fut détruite par les révolutionnaires.
La statue actuelle de Notre-Dame du Puy qui est vénérée depuis le XIXe siècle date du XVIIe et provenait de l’église Saint-Maurice du Refuge. Elle est portée en procession dans la ville du Puy chaque 15 août. Nous n’avons donc aucune trace de l’image de Marie vénérée avant la fin du Xe siècle.
C’est l’œuvre conjointe de l’architecte Scutaire et de l’évêque Evodius. À cette époque, on mentionne la guérison d’une « noble matrone » à qui la Vierge apparaît à son tour : un fait authentifié par l’évêque du temps.
Voici le récit fondateur retenu pour l’événement :
« À cette époque, j’étais dans les tourments de la souffrance, durement éprouvée par la maladie, alitée, paralysée. Les soins de la médecine ne pouvaient rien pour moi et je n’attendais que la mort. Alors que je m’endormais, je vis un homme debout près de moi qui paraissait s’intéresser à ma santé. Le messager m’engagea à me lever et à monter bien vite sur la montagne appelée « Podium » : le Puy. Sur cette montagne, ajouta l’homme qui se tenait près de moi, j’aurais une vision telle que si j’avais la foi, elle me rendrait la santé. À mon réveil, aidée par les miens, j’entrepris la montée du Rocher. Avec bien des peines et des difficultés, je progressais peu à peu vers le haut de la montagne. Là se trouvait une pierre, près de laquelle, épuisée par l’effort et la maladie, je me laissais tomber. Soudain autour de la pierre, je vis une multitude de saints esprits répandus en forme de couronne et au milieu siégeait une reine, sur qui rayonnait un diadème d’un éclat divin. Et je demeurais stupéfaite me demandant qui était cette reine. Comme je continuais à m’interroger sur la vision, quelqu’un de son entourage me dit : « Elle est la reine, la dame du ciel et de la terre. Choisissant ce lieu pour en faire sa demeure, elle y établira d’une façon spéciale la gloire de son nom », et la voix ajouta : « À toi en témoignage de cette vision, la reine t’accordera la guérison que tu sollicites. »
Six siècles avant le Mont-Saint-Michel, le sanctuaire du Puy devient un centre spirituel d’importance.
Charlemagne (+ 814), reçu par l’évêque Rorice II, son fils, Louis-le-Débonnaire (+ 840), roi des Francs, puis son petit-fils, Charles le Chauve (+ 877), accompagné de son épouse Richilde, seraient les premiers pèlerins « politiques » du Puy. Ils sont suivis par Eudes (+ 898), roi de France. Charlemagne érige le Puy en métropole régionale de son empire, où il collecte le denier de saint Pierre.
À cette époque, les premiers travaux d’agrandissement de l’église primitive sont en voie d’achèvement. En 919, Adalard, évêque du diocèse, enrichit l’église par le don d’un livre enluminé. En 923, Guillaume, comte du Velay, offre des terrains sur lesquels est érigé le cloître primitif. En 950, Godescalc, évêque du Puy, se rend à Saint-Jacques-de-Compostelle, devenant le premier pèlerin de Saint-Jacques non-hispanique, créant un lien fort entre les deux sanctuaires (Via Podensis). En 993, des moines Bénédictins s’installent à demeure. En l’an mil, le duc de Guyenne donne métairies et étangs aux moines. En 1062, le comte d’Armagnac s’engage à verser une redevance annuelle au Puy. Le Saint-Siège approuve cet essor. En 1030, une bulle du pape Léon IX (+ 1054) soustrait l’évêque du lieu à toute juridiction métropolitaine (mesure réitérée en 1105 et en 1145). En 1041, Rome accorde le « pallium », ornement liturgique réservé aux archevêques, à l’évêque du Puy « par respect pour la Bienheureuse Glorieuse Vierge Marie », faisant de ce prélat un personnage puissant et respecté. Le pape Léon IX parle de l’endroit comme le « plus illustre qui soit en France ».
Un pèlerinage universel.
On vient au Puy de partout. On affirme parfois que ce pèlerinage concerne les « grands de ce monde ». C’est faux. Des croyants issus de tous les milieux s’y rendent au fil des siècles. Certes, les sources historiques décrivent avant tout les cérémonies organisées en l’honneur de dignitaires de l’Église et des souverains.
Mais les chiffres parlent d’eux-mêmes : à l’occasion du Jubilé de 1407, on dénombre plusieurs victimes parmi la foule de pèlerins. Jean Juvénal des Ursins parlera de 200 morts dans son Histoire de Charles VI. En 1418, 33 personnes meurent piétinées dans une foule de 200 000 pèlerins réunis au Puy pour le rétablissement de la paix en France. En 1502, 4000 prêtres confessent nuit et jour. En 1513, des mesures de sécurité sont adoptées ; une seule victime est à déplorer. Les jubilés de 1633 et de 1644 rassemblent des dizaines de milliers de croyants. En 1701, « l’affluence fut plus grande que jamais », explique Armand de Béthune, évêque du Puy. En 1712, 30 000 personnes se pressent aux cérémonies du nouveau jubilé. En 1785, le jubilé attire 80 000 personnes. C’est au XIXe siècle, plus de 1200 ans après la fondation du premier sanctuaire, que les records sont battus : 150 000 pèlerins en 1842 et près du double en 1853 !
Quatre facteurs au moins expliquent la pérennité du lieu.
1. L’extraordinaire ferveur mariale transmise de génération en génération dans la région ;
2. L’occupation puis la gestion du pèlerinage par les familles religieuses : les Dominicains en 1221 (avec, à leur tête, leur fondateur ! En 1447, les Frères prêcheurs sont 1800), les Carmes (1286), les Clarisses (140), les Jésuites (1588), les Dominicaines (1605), les Capucins (1607), les Visitandines (1630)...
3. Le soutien sans faille des autorités politiques : depuis Charlemagne, Le Puy est considéré comme un espace de prière incontournable. Des générations d’empereurs, de rois et de reines ont honoré les lieux de leur présence et offert de précieux cadeaux : en 1558, la municipalité de Toulouse y expédie par le biais de députés des cierges frappés aux armes du Puy ; en 1825, le roi de France Charles X offre deux magnifiques épistoliers ; en 1832, la ville de Saint-Étienne fabrique une robe magnifique servant à vêtir la statue de Notre-Dame ; en 1839, Louis-Philippe, y expédie 24 pièces ornementales pour la décoration de l’église ; en 1840, Mgr de Bonald, alors évêque du Puy, offre à ses ouailles un reliquaire gothique et deux candélabres ; en 1842, la reine Marie-Amélie, épouse de Louis-Philippe, passe commande d’une décoration d’autel d’un prix élevé. En 2010, une statue de Saint Jacques de Compostelle,réalisée par Dominique Kaeppelin, est installée au sommet des escaliers de la cathédrale, pour marquer le début de la Via Podiensis vers Compostelle.
Mais les biens matériels ne sont pas tout. Le clergé contribue aussi à la prospérité religieuse du sanctuaire. Le 15 août 1095, le pape Urbain II (+ 1099) annonce la première croisade et charge Adhémar de Monteil (+ 1098), évêque du Puy, principal auteur du Salve Regina, d’en organiser les préparatifs, puis le nomme légat pontifical. En 1148, son successeur, Elie de Lestrange, indique aux évêques réunis au concile de Clermont que les pèlerins du Puy bénéficient depuis longtemps d’une indulgence pontificale, chaque fois que l’Annonciation coïncidait avec le Vendredi saint. En 1817, après la tourmente révolutionnaire, le Saint-Siège accorde pour la seconde fois le pallium à l’évêque du Puy. En 1862, Napoléon III inscrit les lieux aux Monuments historiques. En 1998, l’UNESCO éleva le site au patrimoine mondial de l’humanité.
4. La présence séculaire de plusieurs confréries au service des fidèles : vers 1280, par exemple, la confrérie des Pénitents blancs voit le jour afin de mettre hors d’état de nuire les « routiers », bandits agressant les pèlerins depuis le milieu du XIIe siècle. Meilleure sécurité, aide alimentaire et spirituelle, organisation des obsèques, accompagnement des pèlerins, les confréries du Puy exercent un rôle important dans l’histoire du site.
Les grands noms qui se sont rendus au Puy.
Outre Charlemagne et ses successeurs, rares sont les rois de France au Moyen-âge à ne pas être pèlerins du Puy : Philippe Auguste (+1223), saint Louis (+ 1270) s’y rend deux fois avec son épouse, la reine Marguerite de Provence, et sa mère, Blanche de Castille où, en 1254, il lègue un morceau de la couronne d’épines de la Passion, Philippe III le Hardi (+ 1285) en 1282 (il offre aux fidèles une parcelle de la Vraie Croix), Philippe le Bel (+ 1314), Charles VI (+ 1422) en 1393, pour y guérir de sa folie, Charles VII (+ 1461, à plusieurs reprises). Louis XI (+ 1483) s’y rend trois fois (en 1470, avec son épouse Charlotte de Savoie, puis en 1475 et 1476). Charles VIII (+ 1498), François Ier (+ 1547), avec, à ses côtés, Eléonore d’Autriche, le nonce Léon de Médicis, le maréchal de Montmorency, etc. Bertrand Du Guesclin (+1380), connétable de France, repose dans l’église des Dominicains, au pied du mont Anis.
Les princes étrangers sont du voyage. En 1182, Alphonse VI d’Aragon et Raymond de Toulouse font la paix sur l’autel de l’église. En 1294, Louis II, roi de Naples, y accompagne sa mère, Yolande d’Aragon. En 1516, Jean Stuart, régent d’Écosse, y remercie la Vierge de sa guérison inattendue...
Des religieux célèbres comptent dans les rangs des pèlerins. Des papes : en 1095, Urbain II est le premier successeur de saint Pierre à venir au Puy ; suivent Calixte II et Gélase II dans la première moitié du XIIe siècle ; puis Innocent II en 1130, Alexandre III en 1162...
Ajoutons-y saints et fondateurs d’ordres : saint Odon (+ 942), puissant abbé de Cluny ; saint Dominique (+ 1221) ; saint Étienne de Muret (+ 1124), fondateur de la congrégation de Grandmont ; saint Antoine de Padoue (+ 1231), ami de saint François d’Assise ; saint Hugues de Grenoble (+ 1132), évêque et compagnon de saint Bruno ; saint Pierre le Vénérable (+ 1156), abbé pendant 34 ans. Au XVe siècle, saint Vincent Ferrier (+ 1419), prédicateur catalan, et conseiller du Pape, prend la route du Velay, précédé d’une centaine de religieux pénitents… Plus tard, sainte Agnès de Langeac (+ 1634), saint François Régis (martyre en 1820), et tant d’autres honorent le site de leur présence. Quant à Jean-Jacques Olier, grande figure du XVIIe siècle, il se rend au Puy en 1652 et 1655 où il y déclare : « Je suis dans un lieu où je finirais ma vie avec joie, au pied de Notre-Dame du Puy, à laquelle je suis redevable de toutes sortes de grâces. »
Les processions de la statue de Notre-Dame du Puy, destinées à faire cesser les épidémies, les guerres, les calamités en tous genres, sont courantes : citons celles de 1374, 1404 et 1420, pendant la guerre de Cent Ans ; 1468 pour ramener la paix dans le royaume de Louis XI ; 1469 pour obtenir un héritier du trône ; 1480 et 1503, pour stopper la peste ; 1512, pour mettre fin aux guerres d’Italie ; 1525, pour la libération de François Ier ; 1575 pendant les guerres de Religion, pour mettre un terme aux conflits entre catholiques et protestants ; 1630, 1723, pour remercier Dieu et Marie de la baisse de la mortalité, puis 1757 pour la santé de Louis XV...Enfin, les jubilés rythment la vie locale : 1407, 1418, 1429, 1440, 1502, 1524 (on y dénombre des pèlerins italiens, grecs et espagnols), 1622, 1633, 1644, 1701, 1785, 1842, 1853, 1864, 1910, 1921, 1932, 2005.
La Cathédrale du Puy-en-Velay.
Haute de 132 mètres, la cathédrale aurait été érigée sur l’emplacement d’un lieu de culte gaulois. Sur le plan étymologique, le mont Anis, lieu des apparitions et des guérisons, évoque la déesse païenne Ana. Les archéologues ont retrouvé un menhir vénéré par les Gaulois, enchâssé dans les bâtiments du grand séminaire. Derrière l’abside de la cathédrale, on a découvert une arrivée d’eau actuellement tarie : une « fontaine » pré chrétienne jadis vénérée ; une inscription latine du XIe siècle est visible sur un mur de la cathédrale : « Eau soulageant les malades quand l’art d’Hippocrate est vain ! »
En fait, l’abside et le carré du transept de la future cathédrale sortent de terre dès le début du XIe siècle. Le chantier est poursuivi au siècle suivant, mêlant avec grâce architecture romane et influences byzantines, avec l’achèvement de six coupoles et du cloître, restauré entre 1850 et 1857 par le célèbre architecte Viollet-le-Duc.
Malgré quelques travaux de rénovation entrepris au XVIIIe siècle, cet édifice a traversé l’histoire jusqu’au XIXe siècle. De 1844 à 1870, on en démolit une partie, reconstruite à l’identique.
La statue miraculeuse de Notre-Dame du Puy.
Ses origines donnent lieu à des débats. Certains affirment qu’elle est vénérée par les fidèles dès 980/990. On en détecterait la présence vers 1096 lorsque Raimond de Saint-Gilles, comte de Toulouse, fit une vaste donation à la cathédrale. Selon d’autres, cette œuvre « immémoriale » aurait été remplacée par une représentation offerte par saint Louis en 1254, à l’occasion de son pèlerinage au Puy. L’objet serait d’autant plus précieux qu’il s’agirait d’une œuvre provenant d’Orient, rapportée lors de la septième croisade. Une telle origine n’est pas confirmée par la documentation. Aucun chroniqueur du temps ne mentionne une quelconque statue palestinienne.
Plus sérieusement, la confrérie locale des Pénitents blancs frappe une médaille à l’effigie de Notre-Dame du Puy en 1182 : la ressemblance avec la première statue est frappante. De toute évidence, c’est une œuvre médiévale, vraisemblablement du XIe siècle.
Mais les notes les plus intéressantes proviennent de Faujas de Saint-Fons, géologue, voyageant en Auvergne en 1778. Il indique que la statue est une Vierge à l’enfant de 72 cm de hauteur, taillée en ronde bosse dans un bois dur, recouverte d’une toile marouflée, vêtue d’un « grand manteau d’étoffe d’or ». Selon lui, Marie porte l’enfant sur ses genoux, tourné vers les fidèles, sans bénir ni porter un évangile. Une couronne dorée, ornée de camées et de gemmes et surmontée d’une colombe, ceint la tête de la Vierge, habillée d’une tunique rouge. L’ensemble évoque la statue de Sainte-Foy-de-Conques (Rouergue), exprimant la grande influence de Notre-Dame du Puy à travers la France médiévale. Cette statue dite en forme de « cloche » a largement influencé celle de Notre-Dame du Port à Clermont.
Cette Vierge noire fut présente sur le maître-autel jusqu’au 8 juin 1794, date à laquelle elle fut détruite par les révolutionnaires.
La statue actuelle de Notre-Dame du Puy qui est vénérée depuis le XIXe siècle date du XVIIe et provenait de l’église Saint-Maurice du Refuge. Elle est portée en procession dans la ville du Puy chaque 15 août. Nous n’avons donc aucune trace de l’image de Marie vénérée avant la fin du Xe siècle.
Sources documentaires
Le gros ouvrage de référence est la somme qui a été éditée sous la direction de Xavier BARRAL ALTET, La Cathédrale du Puy en Velay, ed.skira, Seuil, du patrimoine, Paris, 2000.
- Gilles GRANDJEAN et Emmanuel MAGNE, Regard du XIXe siècle sur les peintures murales de la Cathédrale du Puy-en-Velay, ed. Jeanne d’Arc, Le Puy-en-Velay, 2005.
- Louis COMTE, Le Puy-en-Velay, ville aux huit merveilles, Le Puy-en-Velay, 1986.
- Bernard GALLAND et Martin de Framond, Le Puy-en-Velay, l’ensemble cathédrale Notre-Dame, Monum, ed. du Patrimoine, Paris, 2005.
- Ahmad FIKRY, L’art roman du Puy et les influences islamiques, études d’art et d’archéologie, Paris, 1934.
- Frédérique VIALET et Brigitte GOURTAY, Iconographie de la Vierge Noire du Puy, Le Puy-en-Velay, 1983.
- Abbé ANDRAS, Le Velay, Le Puy, une cité ancienne au cœur de la France, Paris, 1981.
- Jean-Pierre BAYARD, Déesses mères et Vierges noires. Répertoire des Vierges noires par département, Éd. du Rocher, 2001, p. 211-214.
- Sophie CASSAGNES-BROUQUET, Vierges noires, regard et fascination, Éd. du Rouergue, 2000.
- Louis COMTE, Le Puy, la cathédrale, Colmar, 1985.
Id., Notre-Dame du Puy. Notre-Dame de France, Lyon, Lesayer, 1988.
- G. GEORGES et P. PAUL, Notre-Dame du Puy, essai historique et archéologique, Le Puy, 1950.
- Louis REAU et Gustave COHEN, L’Art du Moyen-Âge, Paris, Albin Michel, 1951.
- Dom Angelino SURCHAMP, Vierges romanes, Éd. Zodiaque, 1968.
Articles :
- Christian CORVISIER, Trois siècles de chantier en la Cathédrale du Puy : doctrines et réalisations, In. Cahiers de la Haute-Loire, revue d’études locales, publications de l’association des CHL, archives départementales de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1993.
- Martin de FRAMOND, Notre-Dame des Armagnacs. Le trésor de la Cathédrale du Puy, In. Cahiers de la Haute-Loire, revue d’études locales, publications de l’association des CHL, archives départementales de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1993.
- Pierre CUBIZOLLES, Début du pèlerinage à Notre-Dame du Puy, In. Cahiers de la Haute-Loire, revue d’études locales, publications de l’association des CHL, archives départementales de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1995.
- Philippe KAEPPELIN, A propos d’une reconstitution de Notre-Dame du Puy, In. Cahiers de la Haute-Loire, revue d’études locales, publications de l’association des CHL, archives départementales de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1993.
- Philippe MALGOUYRES, Dévotion mariale et faveur pontificale à propos des colonnes de porphyre du portail occidental de la Cathédrale du Puy-en-Velay, In. Cahiers de la Haute-Loire, revue d’études locales, publications de l’association des CHL, archives départementales de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 2006.
- Gilles GRANDJEAN et Emmanuel MAGNE, Regard du XIXe siècle sur les peintures murales de la Cathédrale du Puy-en-Velay, ed. Jeanne d’Arc, Le Puy-en-Velay, 2005.
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