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Redécouvrons le passé:
1552 /Saint François-Xavier, apôtre des nations

Notre Histoire avec Marie

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BULKO

1552

Saint François-Xavier, apôtre des nations

Saint François-Xavier, apôtre des nations
Saint François-Xavier (1506-1552) est un missionnaire jésuite navarrais (territoire du Nord de l’Espagne) qui a effectué l’essentiel de sa formation religieuse en France. Proche ami d'Ignace de Loyola, il fut avec lui l’un des cofondateurs de la Compagnie de Jésus. Ses nombreux succès missionnaires en Inde et dans l’Extrême-Orient lui valurent le surnom d'« apôtre des Indes ».
Mgr Patrick Chauvet Curé de la paroisse de Saint-François-Xavier des Missions étrangères (Paris 7e)
Mgr Patrick ChauvetCuré de la paroisse de Saint-François-Xavier des Missions étrangères (Paris 7e)
Enfance et adolescence. Lorsque François naît à Javier, à 50 km à l’est de Pampelune, le 7 avril 1506, la Navarre est encore un royaume indépendant. En 1512, elle est annexée par la Castille, et toutes les places du royaume de Navarre sont démantelées. Le château de Javier n’y échappe pas. Le père de François meurt de chagrin en 1515, François a neuf ans. Il reste un corps de logis où la mère s’installe avec ses cinq enfants. Elle veille à leur éducation. À 19 ans, François étudie à La Sorbonne à Paris en vue d’obtenir un diplôme de docteur en théologie, au bout d’une quinzaine d’années. Mais le Seigneur en décide autrement. En 1523, François rejoint le petit groupe d’étudiants qu’Ignace de Loyola (1491-1556), son compagnon au collège Sainte-Barbe, réunit autour de lui.  

Pour l’Amour du Christ.
Les sept étudiants se réunissent chez les uns et les autres pour parler de l’Amour du Christ et se dévouer aux plus pauvres. Ils cherchent… Un premier pas semble s’imposer : partir à Jérusalem dans la plus stricte pauvreté. Le 15 août 1534 (François a 28 ans), les sept amis se rendent à la petite chapelle des Martyrs, sur la colline de Montmartre près de Paris, à l’époque   encore en dehors de la ville. Ils prononcent des vœux de pauvreté, de célibat et de pèlerinage à Jérusalem, et décident aussi de se mettre à la disposition du Pape s’ils ne parviennent pas à rejoindre Jérusalem au bout d’un an. Ce sont les tout débuts de la Compagnie de Jésus. Constatant en effet que Jérusalem est inaccessible, les sept jeunes se retrouvent à Rome, à Pâques 1538. En attendant l’audience pontificale auprès de Paul III, François prêche et confesse à l’église Saint-Louis des Français. Il catéchise les petits enfants. En 1539, le roi du Portugal, Jean III, demande au Pape la permission de collaborer avec ces jeunes apôtres si zélés que leur réputation est parvenue jusqu'à la cour de Lisbonne. Le roi désire les envoyer en mission d’évangélisation dans les possessions portugaises d’Asie.
 

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Le début d’une vie missionnaire.
Le 15 mars 1540, François et son confrère Rodriguez quittent Rome pour Lisbonne ; François ne reverra plus ses compagnons. Avec Rodriguez, il reste huit mois à Lisbonne où leur dévouement apostolique suscite dans la ville et à la cour une telle admiration que le roi désire les garder au Portugal. Le Pape, sollicité, remet la décision à Ignace qui tranchera : Rodriguez, le Portugais, restera, François partira pour les Indes. L’envoi de François-Xavier par saint Ignace sera peint plus tard par Andrea Pozzo dans l’église Saint-Ignace à Rome. Le 7 avril 1541, à 35 ans, il prend le bateau avec pour seuls bagages un vêtement chaud, un bréviaire et un petit recueil d’écrits patristiques. Il arrive au comptoir de Goa (côte ouest de l’Inde) le 6 mai 1542 en qualité de nonce apostolique, ce qui lui donne les pleins pouvoirs du Pape sur les fidèles et les infidèles de l’empire colonial du Portugal en Asie. Commence alors pour lui une vie de missionnaire infatigable, entièrement confiée à l’Esprit-Saint, et totalement dévouée aux hommes vers lesquels la Providence l’envoie.
 

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Un exemple de vie.
Comme les apôtres, François va enseigner, baptiser, réconcilier. Il proclame à tous la Parole du Salut et invoque continuellement Marie (notamment en son Immaculée Conception, mystère qu’il a juré de défendre envers et contre toutes les critiques) pour le soutenir dans son travail d’évangélisation. Sa pauvreté personnelle, ses austérités, son dévouement, sa prière, sa joie parleront au cœur des hommes plus que sa parole. Sa véritable prédication, c’est sa personne, sa vie, son exemple. Comme les apôtres, et à l’image de saint Paul, il implante l’Église, déléguant à d’autres le soin d’organiser et de former ces jeunes communautés. Humble et simple, il renonce à la résidence qui lui est réservée, et loge à l’hôpital. À ses frères d’Europe, il écrit : « Ici à Goa, je me suis logé à l’hôpital. Je confesse les malades qui s’y trouvent et je leur donne la communion. Il y en a tant à venir se confesser que si j’étais divisé en dix morceaux, en chacun d’eux et partout, j’aurais à les confesser. Ensuite, je confesse les bien-portants qui viennent me trouver… Après avoir confessé les prisonniers, j’ai pris une chapelle de Notre-Dame et je me suis mis à enseigner aux enfants le Credo et les commandements. »

Le dimanche, il parcourt les rues de la ville, la clochette à la main pour rassembler les passants et les enseigner. Après cela, il se rend auprès des lépreux en dehors de la ville. Le voici dans la vie trépidante d’un prédicateur, catéchiste, confesseur. L’évêque de Goa veut le garder près de lui. Dans la ville, il concentre ses efforts sur le collège Saint-Paul, où une soixantaine de jeunes venus de tous les pays de l’océan Indien sont pris en charge par la couronne du Portugal. François veut en faire le foyer de formation du futur clergé indigène.  

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De grands succès pour son évangélisation.
Moins de sept mois après son arrivée à Goa, le vice-roi l’envoie sur la côte de Paravers, c’est-à-dire chez les pêcheurs de perles. Ce sont des misérables parmi les misérables. Pendant les deux ans qu’il y reste, François développe une méthode d’enseignement religieux qui sera ensuite reprise par ses nombreux successeurs. Il fait traduire les vérités de la Foi et les prières fondamentales par des indigènes bilingues. Il s’entraîne lui-même à les prononcer et à les chanter, jusqu'à ce que l’auditoire les connaisse par cœur. Comme nonce, il soutient, protège et nourrit ces pauvres communautés ; il paie des rançons pour les prisonniers et rétablit la paix entre deux tribus ennemies. Les résultats de cette mission sont surprenants. Il écrit à Ignace : « Dans ce royaume, le Seigneur a invité beaucoup d’hommes à se faire chrétiens. En un mois, j’en ai baptisé plus de dix mille… » Jamais François n’oubliera ses chers Paravers.
En 1546, François a 40 ans, il part pour un voyage de deux années à travers les îles Moluques, à l’Est de l’Indonésie, sur « la mer des pirates ». En juin, il débarque à l’île de Ternate. Son catéchisme fait merveille et ses chants retentissent bientôt partout. En septembre 1546, il passe trois mois dans l’île du More. C’est une étape très périlleuse, la population est passée maître dans l’art du poison. Elle collectionne les têtes coupées et est friande de chair humaine. Mais un sourire et un baiser de François à l’un des chefs lui valent le respect de tous.  

Les périls japonais et chinois.
En avril 1549, François embarque pour le Japon où il désire rencontrer le roi. Tout se passe bien d’abord, mais les bonzes bouddhistes intriguent pour le faire partir. Il ne peut pas voir le roi, mais, dans sa tenue de miséreux, il est molesté par les gardes du palais. Quand il prêche dans la rue, c’est un échec total. Il ne fait aucune conversion, jusqu’au jour où son plus acharné adversaire se convertit et demande le baptême. Plus de 500 Japonais se convertissent ensuite.
François, qui a rencontré un Chinois converti au Japon, quitte le pays en août 1551 avec lui pour rejoindre la Chine. Il passe alors par les Moluques, Singapour et Goa où il réorganise les Églises, les réconforte et remet toutes choses en place. En partant pour la Chine, il sait qu’il risque sa vie ; soit du fait de la navigation dans des eaux infestées de pirates, soit en essayant de pénétrer dans un empire interdit à tout étranger sous peine de torture et de mort. En septembre 1552, il débarque à Sancian, un petit îlot à dix kilomètres des côtes chinoises. C’est le repaire des pirates et des contrebandiers de cette zone maritime. Il y attend en vain son guide qui devait l’introduire clandestinement sur le continent. Prévoyant l’heure de son décès, il meurt de maladie le 3 décembre 1552, assisté de son fidèle compagnon chinois et d’un contrebandier, sans avoir pu poser le pied en Chine.  

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Dix semaines plus tard, on déterre son corps et on le transporte à Singapour (anciennement Malacca, où François avait passé quelques mois en 1545). La dépouille est accueillie par de grandioses processions, et plusieurs miracles lui sont attribués. La béatification de François-Xavier par Paul V a lieu le 25 octobre 1619, puis sa canonisation par Grégoire XV le 12 mars 1622, en même temps qu'Ignace de Loyola et Thérèse d'Avila. Il est, avec sainte Thérèse de Lisieux, patron des missions, mais aussi du tourisme en raison de ses voyages. Liturgiquement, il est commémoré le 3 décembre par les catholiques et les anglicans.  
Compléments
Sources documentaires

3 propositions pour construire l'avenir

Les 3 propositions que Mgr Patrick Chauvet a faites le samedi 23 septembre 2017.

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de devenir un disciple missionnaire. 

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Formation

Les chrétiens d'Orient vont-ils disparaître ?
Découvrez la réponse de Marc Fromager. 

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de saint François-Xavier.

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