MenuNotre Histoire avec MarieNotre Histoire avec Marie

Redécouvrons le passé:
1163 /Notre-Dame de Paris, un phare dans la ville

Notre Histoire avec Marie

CONTENUS

L’ensemble des contenus présentés sur ce site est développé
par l’Association Marie de Nazareth
ASSOCIATION d’intérêt général « MARIE DE NAZARETH »
Siège social : 226, rue Lecourbe, 75015 Paris
Téléphone : 01 42 50 19 65
Directeur de la publication : Olivier BONNASSIES

 

GESTION DU SITE

La gestion et l’exploitation du site sont assurées par la société MDN Productions
SARL MDN PRODUCTIONS
Siège social : 226, rue Lecourbe, 75015 Paris

 

HEBERGEMENT

SARL OVH
Adresse : 140, quai du Sartel - 59100 ROUBAIX| FRANCE
Tel : 0 899 701 761 - Fax : 03 20 20 09 58Mail : support@ovh.com
Site : www.ovh.com

 

CONCEPTION ET REALISATION

BULKO

1163

Notre-Dame de Paris, un phare dans la ville

Notre-Dame de Paris, un phare dans la ville
Majestueuse sur l’Île de la Cité, la cathédrale Notre-Dame de Paris érigée à partir du XIIe siècle est le monument le plus fréquenté d’Europe avec 14 millions de visiteurs par an. Attirés par tant de grandeur et de beauté, les visiteurs ne le sont-ils pas aussi (un peu, voire beaucoup ?) par une perfection surnaturelle qui les dépasse ?
Arnaud Bouthéon Président de l’association Lux Fiat créée pour célébrer la cathédrale Notre-Dame de Paris et faire rayonner son message en France et à l'étranger
Arnaud BouthéonPrésident de l’association Lux Fiat créée pour célébrer la cathédrale Notre-Dame de Paris et faire rayonner son message en France et à l'étranger
« Lorsque les cloches de Notre-Dame s’ébranlèrent et que les portes s’ouvrirent pour répandre dans toute la capitale cette foule riche de l’aumône de la vérité, il nous semblait assister non pas à la résurrection du catholicisme, car le catholicisme ne meurt point, mais à la résurrection religieuse de la société actuelle. » Les mots du célèbre prédicateur Lacordaire résonnent étonnamment, quelques jours après la célébration internationale de la fin de la Première Guerre mondiale, diffusée en mondovision, et qui aura vu les plus grands de ce monde commémorer le centenaire de la paix… convoqués à l’appel des cloches de Notre-Dame.

La construction d’un mythe.
Le 12 octobre 1160, Maurice de Sully est nommé évêque de Paris. Dans un contexte de forte expansion démographique et de dynamisme économique, la ville affirme l’importance de son rôle dans le royaume de France comme capitale politique, centre économique et haut-lieu de formation intellectuelle avec le rayonnement international de l’école-cathédrale.
Dès son élection, Maurice de Sully propose la reconstruction d’une église-cathédrale dédiée à la Vierge Marie (Notre-Dame) et regroupant les fonctions d’église de l’évêque, d’église des chanoines et de baptistère. Ce projet est au centre d’un gigantesque chantier urbain : – démolition de l’ancienne Saint-Étienne et édification de Notre-Dame ;
– aménagement d’un parvis voulu comme un espace intermédiaire entre le monde profane et le monde de la foi : lieu de catéchèse par l’enseignement sculpté aux portails ;
– percement de la rue Neuve-Notre-Dame : ample voie de 6 mètres de large permettant un accès facile à la cathédrale pour une population nombreuse ; elle servira de cadre aux cours des siècles aux grandes processions ;
– reconstruction du palais épiscopal et de l’Hôtel-Dieu.
Le printemps 1163 est la date traditionnellement retenue pour la pose de la première pierre de Notre-Dame, en présence du pape Alexandre III. Le nouvel édifice s’inscrit dans l’élan du nouvel art que l’on appellera gothique (ou art ogival), qui se répand dans toute l’Europe à partir du Bassin parisien. En 2013, nous avons fêté les 850 ans de l’édifice, plusieurs fois remanié, long de 127 mètres et large de 48. Les tours mesurent 69 mètres de haut, tandis que la flèche culmine à 96 mètres.  

image

La lumière de l’hexagone.
La France a été qualifiée « d’éducatrice des peuples » par le pape saint Jean-Paul II quand saint Paul VI remarquait qu’elle « cuisait le pain intellectuel de la chrétienté ». L’Américain Thomas Jefferson disait que « tout homme a deux patries : son pays et la France ». Notre-Dame de Paris est un phare pour la France dont la voix porte mystérieusement et historiquement vers l’universel. Première destination touristique mondiale, la France accueille près de 90 millions de visiteurs chaque année. Au cœur de Paris, la cathédrale Notre-Dame est le premier monument visité de France, avec près de 14 millions de personnes foulant son parvis et entrant en son porche. Certains jours, plus de 50 000 personnes s’y pressent ; la cathédrale peut contenir 9 000 fidèles, dont 1 500 dans les tribunes. Notre-Dame accueille en son parvis le célèbre point zéro, début du comptage du kilométrage de toutes les routes de France. Pour Sacha Guitry, tous les chemins partent de Notre-Dame et toutes les routes y reviennent.


France, terre chrétienne par excellence.
Ce monument est une merveille de l’art gothique français, il est le lieu d’accueil des joies et des peines du peuple de France. La célèbre Pietà nous rappelle le vœu de Louis XIII de consécration de notre pays à la Sainte Vierge, en 1638. Il y a aussi ces joies de la libération, du Te Deum et des cloches, sonnées par les soldats américains et les pompiers de Paris, en novembre 1918. Les peines sont celles des enterrements de nos hommes d’Église et d’État ou, plus récemment, des célébrations nationales après les attaques et exactions commises contre notre civilisation. Notre pays a été façonné par les sanctuaires et les monastères. Ses familles ont engendré des cohortes de saints. La France est à la fois une terre bénie et blessée. Bénie par ses saints et blessée par les penseurs et promoteurs de l’humanisme athée. Notre pays est celui de grandes figures masculines apôtres de la Sainte Vierge Marie : saint Bernard, saint Louis-Marie Grignon de Montfort, et plus récemment Le Père Doncœur, Bloy et Péguy, et surtout Claudel, converti de façon fulgurante au pied de la désormais célèbre Vierge au pilier à droite du cœur de Notre-Dame.


image

Le cube et la cathédrale.
Notre-Dame est le monument emblématique de notre civilisation chrétienne, celle qui féconde cet humanisme chrétien si bien décrit par Henri de Lubac et si bien célébré par le pape Benoît XVI dans son allocation au collège des Bernardins en 2011. Au moment de l’annonce de la mort du Père Hamel, en juillet 2016, à Cracovie, dans l’antre du Mercy Center, je m’approchai de Georges Weigel, le célèbre biographe de saint Jean-Paul II, à l’issue du point presse offert aux médias anglophones. Je l’informai de la mort de l’ecclésiastique et surtout de la portée de ce drame. Il me renvoya vers son ouvrage Le Cube et la Cathédrale, écrit en 2004. Autour de Notre-Dame de Paris se joue en effet un enjeu de civilisation. Face à la Cathédrale Notre-Dame de Paris, le cube de l’Arche de la Défense, dans l’ouest parisien, situé dans l’axe des Champs Élysées et du Palais du Louvre, dispose de dimensions tellement gigantesques qu’il permet d’intégrer, d’enchâsser, d’étouffer la majestueuse Notre-Dame de Paris. Ce cube immense, aux parois lisses et froides, aux formes géométriques strictes et impeccables, est le symbole de l’esprit cartésien et rationaliste ; d’un esprit techniciste, venant de l’homme et centré sur l’homme. Cette opposition entre le cube et la cathédrale représentante l’affrontement du XXe siècle entre l’humanisme athée et l’humanisme chrétien. L’humanisme athée, enterrant toute transcendance et toute vie divine, en cette période postmoderne et postchrétienne, conduit les hommes à la violence de l’idolâtrie politique, à la sécheresse et à l’ennui, à l’angoisse existentielle. Notre-Dame est ce pôle d’attraction unique qui demeure le lieu de convoitises de nombreuses institutions laïques, qui voudraient en faire un mausolée, un musée, lisse et froid, à l’accès tarifé, un lieu de déambulation culturelle dépourvu de toute vitalité sacramentelle quotidienne.


image

De visiteur à pèlerin ?
Autour de Notre-Dame, sanctuaire marial, l’enjeu est d’attirer à la Sainte Vierge Marie les quelque 14 millions de visiteurs annuels afin que par la grâce et la beauté, ils se transforment, selon l’économie divine, en pèlerins. Ces flux entrants, à travers ce mouvement touristique d’attraction, sont autant d’invitations et d’engagements à la conversion des cœurs. Le texte du spectacle Dame de cœur nous identifie au soldat épuisé, celui qui promet et qui confesse : « Je voudrais moi aussi déposer une bougie, comme le premier hommage, celui des plus pauvres, des humbles bergers, dans la première cathédrale d’humilité. » Face à un monde inapaisé, entré en guerre de façon visible ou larvée, Notre-Dame célèbre la Vierge Marie, Mère et Reine de la Paix. Celle qui, dans son humanité immaculée, dans ses souffrances offertes, a su dire oui. Retrouver le Fiat et le vivre avec Elle, telle est l’invitation que nous voulons éternelle de Notre-Dame de Paris.
Compléments
Sources documentaires

3 propositions pour construire l'avenir

Les 3 propositions qu'Arnaud Bouthéon a faites le samedi 1er décembre 2018.

Engagement

Je fais un pèlerinage
à Notre-Dame de Paris.

Je m'engage

Formation

L'art est-il une voie d'accès à Dieu ?
Je découvre la réponse de Sophie Mouquin.

Je me forme

Prière

Je prie Notre Dame de Paris
avec le pape saint Jean-Paul II.

Je prie