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Redécouvrons le passé:
1717 /Notre-Dame d’Aparecida, premier sanctuaire marial du monde

Notre Histoire avec Marie

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BULKO

1717

Notre-Dame d’Aparecida, premier sanctuaire marial du monde

Notre-Dame d’Aparecida, premier sanctuaire marial du monde
Contrairement aux invocations les plus célèbres de Notre Dame à travers le monde, le phénomène d'Aparecida (Brésil) n'est pas constitué de visions ou de simples mots. Il y a pourtant un message très clair lié à une statue et au contexte historique dans lequel elle a été découverte dans le fleuve Paraíba, à 180 km au nord-est de São Paulo, dans le Sud du pays. Chaque année, près de douze millions de personnes visitent Nossa Senhora da Conceicão Aparecida : l’église qui lui est consacrée est devenue le premier sanctuaire marial du monde.
Père João Batista de Almeida Recteur du sanctuaire national d'Aparecida
Père João Batista de AlmeidaRecteur du sanctuaire national d'Aparecida
Origines de la statue. En contraste avec l’immensité de la basilique actuelle, la petite image d’argile de l'Immaculée Conception située dans une niche au centre de l’édifice ne mesure pas plus de 36 centimètres de haut. Elle a été découverte il y a 300 ans, le 12 octobre 1717, en deux parties distinctes, dans les filets d’une poignée de pêcheurs du fleuve Paraíba do Sul (du Sud), le jour anniversaire de la découverte du continent américain par Christophe Colomb (1492). Les pêcheurs lui ont donné le nom d’« Aparecida » : « celle qui est apparue » en portugais. Allant voir le gouverneur qui s’arrêtait dans la région, les trois pêcheurs avaient passé beaucoup de temps sans rien prendre dans la rivière, lorsqu’ils remontèrent le corps sans tête d’une statue de la Vierge Marie. Contre toute attente, ils réussirent immédiatement à retrouver la tête, qui s’emboîtait exactement sur le corps. Avec soin, ils enveloppèrent l'objet dans un drap avant de lancer à nouveau leurs filets dans le fleuve. Leur pêche fut alors miraculeuse. Par des études savantes, on comprendra bien plus tard que la statue provenait d’un artisan religieux de la région, mais on ne saura jamais comment elle est arrivée brisée au fond du fleuve…

L’humilité de Marie.
Pieusement réparée par la femme de l’un des pêcheurs, puis entreposée dans le foyer d’un autre, cette statue de Marie très simple devient un objet de dévotion locale, attirant pêcheurs et personnes humbles. Son succès grandissant pousse le vicaire de Guaratinguetá à construire une petite chapelle pour elle, ouverte au culte le 26 juillet 1745, au sommet du morro dos Coqueiros. Mais la diffusion de la dévotion s’accélère tant qu’il faudra une deuxième église (la Basilica velha, « vieille basilique » achevée en 1888), puis même une troisième (la basilique actuelle, commencée le 11 novembre 1955 et inaugurée le 4 juillet 1980 par le pape Jean-Paul II). Aujourd’hui, presque écrasée par la grandeur de l'architecture de cette église (deuxième plus grande basilique au monde, derrière celle de Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire), Marie nous enseigne que nous devons être humbles pour que le Seigneur puisse faire de grandes choses dans nos vies. De manière significative, elle ne porte pas l’Enfant, mais elle est enceinte, nous rappelant ainsi que sa mission est de nous offrir Jésus, le fruit béni de son sein.


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La tête et le corps.
Devant elle, des milliers de personnes passent chaque jour pour répéter le geste de João Alves, l'un des trois pêcheurs ayant trouvé l'image brisée en deux morceaux. Cette séparation représente symboliquement le Peuple de Dieu en tant que corps et le Christ lui-même, en tant que Chef (la Tête) d'une nouvelle humanité. Marie montre ainsi que, malgré toutes les blessures et les cassures de notre vie, conséquences lointaines du péché originel, il est toujours possible de reconstruire l'unité à l'intérieur et à l'extérieur de nous, à travers la tendresse, l'amour et la patience ; elle nous invite ainsi à vivre dans l'Église en tant que participants fidèles et actifs. Il faut unir le corps et la tête pour que le peuple devienne le corps mystique du Christ, qui est l'Église elle-même, également symbolisée par le bateau dans lequel l’image de Notre-Dame d’Aparecida a été placée après la pêche. La légende raconte que lorsque la tête et le corps furent assemblés, la statue devint si lourde qu’il était difficile de la déplacer.
 

Interprétations autour de la statue.
Les mains jointes de l’image de Marie révèlent son rôle, celui d’intercéder envers Dieu pour nous. Elles nous invitent en même temps à prier et nous montrent le Ciel, destination finale des chrétiens. Enceinte, Marie nous montre aussi le Christ, et comme dans l'Évangile, elle nous exhorte à faire « tout ce qu'Il dit » (Jean II, 5). Recueillie dans les eaux, élément de vie et de purification, la Dame nous rappelle l'importance de notre baptême comme nouvelle naissance, et de la confession comme purification et pardon. Avec sagesse, le pape Jean-Paul II, devenu saint, a rappelé que les pèlerins cherchent à Aparecida ce qu'ils cherchaient lorsqu´ils plongeaient dans les eaux du baptême, « la foi, et les moyens de la nourrir. Ils cherchent les sacrements de l'Église, en particulier la réconciliation avec Dieu et la nourriture eucharistique. Et ils retournent chez eux, rafraîchis et reconnaissants à Notre-Dame, Mère de Dieu et notre mère » (Homélie du pape Jean-Paul II, lors de la messe à la Basilique nationale d’Aparecida, le 4 juillet 1980).
 

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La Vierge protectrice des pauvres.
Dans ces eaux, la Vierge Marie s’est laissée approcher par trois pêcheurs, pauvres et ouvriers très travailleurs. La maison de l’un d’entre eux, Felipe Pedroso, est devenue à l’époque le premier temple de Notre-Dame d’Aparecida (pendant 15 ans, avant que son fils ne construise un premier oratoire à Itaguaçú). Cette pêche si miraculeuse les a comme soudainement libérés de la menace des puissants ; en allant vivre avec les pauvres, Marie a choisi de rester près de ceux qui souffrent. C’est sans doute pour cette raison qu’elle est apparue sous la forme d’une Vierge noire, traduisant sa solidarité avec ce peuple si injustement asservi. Sa couleur dénonce le péché des préjugés raciaux et de toute exclusion, et annonce en même temps l'espérance chantée dans le Magnificat : « Il a renversé les puissants de leurs trônes, et il a élevé les humbles » (Luc I, 52). À la souffrance, Marie répond par le sourire, un sourire de bonté maternelle qui nourrit notre confiance en la miséricorde de Dieu et reflète la joie qui jaillit de l'Évangile et imprègne la vie de chaque chrétien.


Une mère pour tous.
« À Aparecida, Dieu a offert sa propre mère au Brésil » (pape François, le 27 juillet 2013) et, en ce sanctuaire, elle présente à tous son aide et son visage maternel. « Marie nous accueille [...] et, comme Mère et Maîtresse, elle nous aide à adresser à Dieu une prière unanime et confiante » (homélie du pape Benoît XVI à Aparecida, le 13 mai 2007). Dans la capitale spirituelle du Brésil qui accueille la Mère de Dieu et notre Mère, bat le cœur de tout un peuple uni dans une seule foi, dans une seule âme et dans un seul corps. Les diverses expressions de la foi populaire exercées ici représentent la diversité caractéristique du peuple brésilien, pays du monde comprenant aujourd’hui le plus de catholiques. Mais en même temps, devant l'image de la Vierge, tous les pèlerins qui font de leur visite à Aparecida leur plus grand voyage de l'année se ressemblent. Ils viennent ici chercher dans les bras maternels de la Vierge Noire une consolation pour répondre aux difficultés de la vie.
 

Des prières tournées vers le Ciel.
Ce n'est pas un hasard si le retable de la niche qui abrite Notre-Dame d’Aparecida contient une représentation de l'échelle de Jacob (Genèse XXVIII, 11-19). Les trois archanges y sont représentés : Gabriel, Michel et Raphaël. Les figures bibliques montent et descendent entre le Ciel et la Terre, représentant les prières des pèlerins qui montent vers Dieu, à travers les mains des anges, et qui descendent comme des grâces sur le peuple. Et à la base de celui-ci se trouve l’image de la Vierge d’Aparecida qui a été trouvée en 1717.
 

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L’itinéraire du pèlerin.
Le visiteur demande à Aparecida des grâces, non seulement pour lui-même, mais aussi pour d’autres qui ne peuvent être présents et qui lui ont dit avec confiance : « Quand vous serez devant Notre-Dame d’Aparecida, priez pour moi. » La route des prières passe par l'autel central, où la Vierge elle-même nous présente son Fils. Là, le pèlerin rencontre le Très Saint Rédempteur dans la Parole et dans l'Eucharistie. Il entend le Maître et se nourrit du Seigneur lui-même, qui donne au peuple le « le pain des anges devenu l’aliment de ceux qui sont en chemin, vrai Pain des enfants à ne pas jeter aux chiens » (extraits du Lauda Sion de saint Thomas d'Aquin). À partir de là, jaillissent des « torrents d'eau vive », comme le suggère la représentation présente sur le sol de l'autel, montrant que, si nous sommes baignés par la lumière du Christ, nous pouvons participer à son mystère.
D'autres autels complètent également l'itinéraire du pèlerin et aident à comprendre le message d'Aparecida. Le plus visité est l'autel des remerciements, dans la salle des Promesses. Dans cette pièce très impressionnante se trouvent d'innombrables ex-voto (plaques, portraits, objets personnels, béquilles, pièces de plastiques figurant des membres du corps guéris…) témoignant de l’immense sollicitude de Marie pour les Brésiliens, chacun d’eux représentant une grâce accordée par l'intercession de Notre-Dame. On compte environ 87 000 photos, qui embellissent les murs et tout le plafond de l'espace. Au cours des périodes les moins fréquentées, environ 19 000 ex-voto sont déposés et, lors des saisons les plus attractives, ce sont quelque 25 000 objets qui sont reçus. Il y a aussi d’autres pièces telles que la Chapelle des bougies et la Chapelle de la Pénitence, où les pèlerins redécouvrent le sens de leur voyage spirituel par la confession.  

Dans la maison de la Mère du peuple brésilien, tout communique le message de l'Évangile, car il est le message d'Aparecida. La « Petite Dame » est bénie entre toutes les femmes parce qu'elle fait résonner le message rédempteur qui découle des paroles du Christ, celui qui est « le chemin, la vérité et la vie » (Jean XIV, 6). Ici, Marie nous répète sans cesse l'invitation qui a été faite aux serviteurs des noces de Cana, afin que nous puissions faire ce que Jésus veut. C'est seulement en suivant ses traces et en accomplissant sa volonté, que nous aurons la joie du Salut apporté par Jésus lui-même.
 

Notre-Dame d’Aparecida est fêtée chaque 12 octobre, y compris par de nombreux Brésiliens expatriés ; elle est la protectrice des femmes enceintes, des nouveau-nés, des fleuves et des mers. En 2013, elle fut la patronne des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) de Rio de Janeiro au Brésil.
Compléments
Sources documentaires

3 propositions pour construire l'avenir

Les 3 propositions que le Père João Batista de Almeida a faites le samedi 27 janvier 2018.

Engagement

Je visionne la vidéo de KTO TV
retraçant la visite du pape François à Aparecida.

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Formation

Qu'est-ce que la succession apostolique ?
Découvrez la réponse de Mgr Jacques Perrier.

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Prière

Je prie la prière de Consécration
à Notre Dame d'Aparecida.

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